Il s’agit d’apprendre à manier des armes de différentes époques (moyen-âge, renaissance, futur lointain…) dans un but chorégraphique mais au service d’une histoire. Il s’agit donc aussi d’apprendre les rudiments du jeu théâtral.
Chaque combat à son histoire
Il ne s’agit pas seulement de créer une chorégraphie de combat pour y calquer par la suite un simulacre ’histoire mais véritablement de créer en tenant compte du contexte, des capacités et de la psychologie des personnages combattants. Le combat en lui même est donc complètement influencé par tous ces critères. « Le prétexte à combattre » est également tout aussi important que le combat en lui-même.
Une technique issue de l’Histoire
Si l’objectif est clairement la création de saynètes où pièces incluant des combats nous n’oublions pas la véracité historique. Même si le combat doit être visuel et compréhensible, il se construit autour de la technique et des traités d’antan. Les maîtres Vadi et Talhoffer pour la partie médiéval, Besnard ou La Boëssière pour la Rennaissance et l’ère moderne. Nous partons du geste cohérent et efficace en duel pour le modifier en quelque chose de visuel et compréhensible . Ce l a donne des chorégraphies impressionnantes et rythmées qui ne sont pas que « coquille vide ».
La comedia
Du corps, des faciès, une intériorité sincère pour une comédie juste. Si le combat ne laisse aucune place à
l’improvisation le jeu de la comédie à la manière italienne
du XVI ème siècle s’en nourrit
Le jeu théâtral
L’intensité du combat est donnée tant par la chorégraphie en elle-même que par la manière d’être interprétée par le comédien. Pour cela il est indispensable de travailler le jeu théâtral. Au programme, les corps, les faciès, le neutre, les émotions et l’état de charge. Un bagage de connaissances de base indispensable à toute personne souhaitant se mettre en scène en armes.
