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Le fleuret a été créé au XVIIe siècle pour servir d’arme d’entraînement et d’étude. C’est la seule arme qui ne soit jamais sortie des salles d’escrime (contrairement au sabre qui a servi sur les champs de bataille et l’épée qui a été utilisée pour le duel).
C’est une arme légère (500 grammes pour une longueur de 110 cm) et flexible, la section de lame est rectangulaire. La touche se fait avec la pointe uniquement. Il est en général la première arme enseignée aux débutants, bien qu’elle soit aussi pratiquée en compétition. En fait, le choix de la première arme enseignée dépend du club et du maître d’armes. Son nom vient de la fleur de laine, autrefois enroulée au bout de la lame pour éviter les blessures.
L’aire de touche au fleuret est restreinte, c’est un héritage du temps où les équipements de sécurité étaient limités. Les coups au visage étant auparavant dangereux faute de masque, la tête n’est pas une cible valide. L’aire fut réduite au tronc seul, zone où les coups portés seraient potentiellement les plus dangereux si les armes n’étaient pas, fort heureusement, neutralisées.
Le fleuret est une arme d’estoc seulement. L’action offensive de cette arme s’exerce donc par la pointe et par la pointe seule. Comme au sabre, on doit respecter des conventions lors d’un assaut. Il n’y a donc pas de « coup double ». En cas de touches simultanées, la touche est accordée au tireur qui avait la priorité. Cette priorité dépend de la phrase d’armes déterminée par la convention du fleuret. Si aucun des tireurs n’avait la priorité, aucune touche n’est accordée.
L’épée moderne a été inventée au XIXe siècle afin de se battre en duel. C’est une arme d’estoc uniquement. Dans les siècles précédents, on utilisa à partir du XVIe siècle : la rapière. La rapière a d’abord évolué en épée de cour sous Louis XIV.
L’action offensive de cette arme s’exerce donc par la pointe et par la pointe seule. C’est une arme plus lourde (750g pour une longueur de 110 cm maximum, poignée d’une longueur de 20 centimètres maximum) et moins flexible que le fleuret, et sa lame est de section triangulaire. La surface valable comprend tout le corps du tireur, y compris ses vêtements et son équipement.
Lorsque les deux tireurs sont touchés simultanément, et que l’appareil enregistre valablement ces deux touches (pas plus de 0,25 seconde d’écart entre les deux touches), il y a ce qu’on appelle un « coup double », c’est-à-dire un point pour chacun.
Cette arme est dite « non conventionnelle » car elle n’obéit pas à des règles de priorité comme le fleuret et le sabre : les conditions et les règles du combat sont donc très similaires à celles des anciens duels.
L'histoire du sabre français remonte à plusieurs siècles. Les différents modèles sont définis par des règlements depuis la fin du XVIIe siècle, et sont mis en dotation pour l'infanterie, la cavalerie, l'artillerie, ainsi que les troupes de marine de l'armée française. Armes de prestiges pour officiers, ou encore outils des charges héroïques du premier empire, ces armes sont un témoignage de l'histoire de France.
Le sabre est une arme d’estoc, de taille et de contre taille. Les coups sont donc portés par le tranchant, le plat ou le dos de la lame. Le sabre a une longueur maximum de 105 cm pour un poids n’excédant pas 500 grammes.
La lame fait 88 cm de long. Elle est quadrangulaire avec une taille minimum de 4 mm sur 1.2 mm. L’extrémité de la lame, le bouton est recroquevillée afin de ne pas être dangereuse. La lame peut être (au choix du tireur) courbée. Cette courbure doit être continue et ne pas dépasser une flèche de 4 cm.
La surface valable correspond à tout ce qui se situe au-dessus de la ceinture (tronc, tête et bras). Le sabre étant une arme électrique, le tronc et les bras sont recouverts d’une veste conductrice. La tête est protégée par un masque conducteur et le poignet et la moitié de l’avant bras d’une manchette elle aussi conductrice. Ces trois éléments sont reliés électriquement à l’appareil de contrôle des touches. Le contact entre la lame de l’adversaire et l’un de ces trois éléments provoque l’activation d’une lampe verte ou rouge en fonction de la place du tireur.
Les Arts Martiaux Historiques Européens consistent en l’étude et la pratique de traditions martiales européennes éteintes. A la croisée de l’Archéologie expérimentale et du sport de combat, elle permet l’étude d’une grande variété de pratiques martiales, sur une période qui s’étale de l’Antiquité jusqu’au début du XXe siècle.
Les AMHE permettent ainsi d’étudier et de pratiquer de nombreuses armes, mais également des formes diverses de corps à corps, comme la lutte ou le pugilat. Les arts martiaux équestres, avec ou sans armure, y sont également rattachés.
Ils s’appuient sur une démarche de reconstruction, la plus fidèle possible, des techniques et des systèmes d’arts martiaux à partir des sources historiques. Les AMHE s’insèrent dans un cadre de pratique moderne et sécurisé, ils utilisent pour cela des simulateurs et des protections adaptées. Les simulateurs peuvent être en nylon, en bois voir en acier pour s’approcher le plus fidèlement possible des conditions de l’époque, sans mettre en danger les pratiquants.
A Vienne, nous étudions l’épée longue italienne, du XVème siècle, selon la tradition du maitre frioulan Fiore dei Liberi (1350-1420). Les traités écrits par ce maitre d’armes regroupent néanmoins un système complet allant de la lutte au corps à corps à la pratique de l’épée, en passant par la dague et la hache…Il y a de quoi faire !